Questionnaire de Proust de Raphaële Le Tallec – fondatrice de From Breizh
Bonjour, Je suis Raphaële Le Tallec et j’ai fondé From Breizh.
On peut avoir tendance à penser que les créateurs d’entreprise sont difficiles d’accès. Je suis une femme comme toutes les autres femmes et voici, une interview à la manière du questionnaire de Proust pour mieux me découvrir :
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Mon principal trait de caractère.
La curiosité, j’aime comprendre mon environnement. Je suis dans la compréhension des faits et des gens dans leur globalité pour faire des liens et des ponts entre tous ces éléments. Je suppose que c’est ce même intérêt qui m’a poussé à étudier l’Histoire à l’Université et à me passionner pour « l’histoire et l’évolution de la perception des couleurs depuis l’Antiquité ».
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Mon occupation préférée.
J’ai 2 occupations préférées : jouer au Uno avec mon fils et le sport (course à pied ou surf)
Comme toutes les mamans, j’apprécie les moments privilégiés avec mon fils. Chaque soir avant d’aller au lit, nous jouons quelques parties de Uno. Je reste toujours étonnée de sa rapidité d’adaptation.
Le sport est une activité essentielle hebdomadaire. J’apprécie de faire le vide pendant ces moments qui me donne l’occasion de me changer les idées.
En plus, en courant, j’ai découvert des lieux extraordinaires, des architectures incroyables.
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Mon rêve de bonheur.
Mon rêve de bonheur, je le vis ! Pourquoi rêver, il faut se réaliser maintenant.
Le passé est le passé. Le futur, c’est angoissant et le présent, c’est maintenant.
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La couleur que je préfère.
Pour une passionnée des couleurs et de leurs symboliques, c’est une question périlleuse. Je répondrai par une pirouette : le « glas » comme en breton. C’est une couleur avec de nombreuses variantes : gris-bleu-vert.
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La fleur que j’aime.
La pivoine, cette fleur est toute ronde et toute petite avant d’éclore et, une fois ouverte au monde, elle magnifie un bouquet par sa dentelle de pétales.
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L’animal que je préfère.
« Dieu a inventé le chat pour que l’homme ait un tigre à caresser chez lui. » Victor Hugo
Cette citation résume l’élégance et l’indépendance de cet animal qu’il faut constamment séduire pour avoir son attention.
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Mon auteur favori
Victor Hugo, c’est en partie à cause de cet auteur que j’ai suivi une filière littéraire au lycée et la boucle a été bouclée lors de l’oral du Bac de français. L’examinateur m’a demandé de proposer une explication du poème « Souvenir de la nuit du quatre » du recueil Les Châtiments.
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Mon livre de chevet
L’alchimiste de Paolo Coehlo me fait tant écho !
J’ai vécu 10 ans hors de Bretagne à courir après le métro, j’ai voyagé sur presque tous les continents, une chance de découvrir tant de cultures, de gens si différents et tellement enrichissants. Seulement, lorsque je suis devenue maman, le retour aux sources était devenu mon envie profonde. Depuis mon retour, j’estime à sa juste valeur la chance que nous avons, nous Bretons, de vivre ici !
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Mon coin de paradis
Portivy à Saint-Pierre Quiberon, un coin calme, sauvage et peu fréquenté sur la presqu’ile de Quiberon où on peut voir jusqu’à Lorient. C’est un lieu poétique sans être hors du temps.
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Mes héros dans la vie réelle et dans l’histoire.
Une femme, Simone Veil, elle est tellement inspirante par son histoire personnelle et par ses combats. C’est la Marianne du XXè siècle, elle a ouvert la voie à tant d’autres femmes et hommes.
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Le don de la nature que je voudrais avoir.
Être polyglotte, j’aimerais être capable de parler toutes les langues possibles.
Une langue, c’est une manière de penser, de percevoir le monde. Dans certaines langues, les mots qui nous semblent basiques comme « bonjour, merci, s’il vous plaît » n’existe pas. En breton, la majorité des mots liés à la nature sont féminins contrairement au français, intéressant non ? .
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Ma devise.
« Dans vingt ans, vous serez plus déçu par les choses que vous n’avez pas faites que par celles que vous avez faites. Alors, sortez des sentiers battus. Mettez les voiles. Explorez. Rêvez. Découvrez ! »
Mark Twain
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Un truc de fou que j’ai fait
Courir un marathon ! Un moment grandiose où j’ai beaucoup appris.
Je courais seulement depuis 9 mois quand j’ai passé la ligne de départ du marathon de Paris le 12 avril 2015 et mon intuition me disait que malgré la douleur je pouvais réussir. J’ai pris beaucoup de plaisir pendant ces 4h19, j’ai assisté à des moments incroyables d’humilité, de résilience et de solidarité. Je n’ai pas de fierté orgueilleuse, il faut rester modeste, des femmes – des hommes ont passé cette ligne après un cancer, eux peuvent être fiers et orgueilleux.
Cette distance si légendaire de 42,195 km m’a permis de comprendre que les mythes peuvent aussi devenir réalité…